
Les Restos du Cœur : ouverture ce 21 novembre, trop de demandes, des refus à contre-coeur
La 29 ? campagne d’hiver des Restos du cœur débute ce mardi 21 novembre sur fond d’inflation et d’explosion du nombre de demandes de bénéficiaires.
Sans surprise, la grogne du mouvement des gilets jaunes, dont une action du blocage du pays est prévu samedi 17 novembre prochain, fait réagir le gouvernement. Il assure que les distributeurs vont appliquer les répercussions de la baisse du prix du pétrole rapidement... Génial, mais quid des compagnies pétrolières ? Car le souci est plus de ce côté que de celui des distributeurs.
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Il ne s’agit pas d’avoir les yeux rivés sur les cours du pétrole brut pour en déduire la baisse des prix du carburant. Évidemment, le gouvernement tente de calmer les esprits, après l’annonce du blocage du pays par le mouvement des gilets jaunes. Depuis le 3 octobre dernier, le cours du baril de pétrole (Brent, mer du nord, coté en USD) est en forte baisse, et on ne peut pas dire que cette baisse se ressente sur les prix, au contraire. O๠va donc la différence ? Dans les poches des compagnies pétrolières, bien plus que dans celles des distributeurs... Ces derniers maillons de la chaà®ne ont vivement réagi, en proposant des opérations de vente de carburant à prix coûtants.
"On a constaté que sur les vingt-quatre derniers mois, les marges brutes des compagnies pétrolières étaient plus élevées que d’habitude", dit-on dans l’entourage du ministre de l’Économie selon des propos publiés dans les colonnes du quotidien Le Parisien.
De leur côté, les compagnies pétrolières se défendent : « Le gouvernement nous demande de baisser de trois centimes d’euros nos prix à la pompe, observe, un brin sarcastique, le représentant d’une compagnie pétrolière. Sauf que cela correspond exactement à la dernière baisse des prix du pétrole.  »
"La marge nette finale des stations-service, c’est moins d’un centime d’euro par litre", estime Francis Duseux, le président de l’Union française des industries pétrolières (Ufip), à la sortie de la réunion à Bercy. "à‡a sera difficile de faire plus."
« Ce sont clairement des déclarations de circonstance de la part du gouvernement, fustige François Carlier, le délégué général de l’association de consommateurs CLCV (Consommation, logement et cadre de vie). On joue avec les mots et le contexte. Mais au final, l’automobiliste et le consommateur n’y gagneront pas grand-chose.  »
La baisse des prix du carburant, ça ne sera pas pour tout de suite. Le ministre Bruno Le Maire a d’ailleurs rappelé que « tout indique que les prix du pétrole resteront élevés dans les mois et les années qui viennent  ».
Au 1er janvier 2019, elles vont augmenter de 6,5 centimes d’euros sur le litre de diesel et de 2,9 centimes d’euros sur celui de l’essence. Soit une facture de 1,9 milliard d’euros supplémentaire pour les ménages… rien qu’en taxes.
La 29 ? campagne d’hiver des Restos du cœur débute ce mardi 21 novembre sur fond d’inflation et d’explosion du nombre de demandes de bénéficiaires.
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