Le pouvoir d’achat des Français a augmenté au deuxième trimestre 2017, si, si...

Vous n’avez pas constaté de différence ? Et bien pourtant l’INSEE est formelle, le pouvoir d’achat des ménages accélère encore au deuxième trimestre 2017 ! Le revenu disponible brut (RDB) des ménages ralentit légèrement au deuxième trimestre 2017 (+0,6 % après +0,7 %).

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Votre pouvoir d’achat accélère de nouveau...

Vous n’avez rien remarqué ? C’est sans doute normal. L’accélération de votre pouvoir d’achat se comptabilise en pourcentage, à +0.6%. Cela n’est pas grand chose, mais tout de même, c’est une bonne nouvelle !

Revenu disponible brut

Le revenu disponible brut (RDB) des ménages ralentit légèrement au deuxième trimestre 2017 (+0,6 % après +0,7 %). En effet, la masse salariale perçue par les ménages décélère (+0,8 % après +1,1 %) ; dans le secteur privé, l’emploi croà®t légèrement moins vite qu’au trimestre précédent et le salaire moyen par tête ralentit.

Dans le secteur public, les salaires ralentissent également, en contrecoup de la revalorisation, le 1er février 2017, du point d’indice de la fonction publique. En outre, les impôts courants sur le revenu et le patrimoine, qui comprennent notamment la contribution sociale généralisée ([a[CSG]a]) et l’impôt sur le revenu, augmentent comme au trimestre précédent (+0,8 %).

De leur côté, les cotisations sociales à la charge des ménages ralentissent (+0,5 % après +0,7 %), tout comme les prestations sociales en espèces qu’ils reçoivent (+0,3 % après +0,4 %) : l’indexation des prestations sociales (prestations familiales, RSA et prime d’activité) sur l’[a[inflation]a] passée a conduit à une faible revalorisation au 1er avril.

Les prix de la consommation des ménages se replient au deuxième trimestre (−0,2 % après +0,5 %), de sorte que le pouvoir d’achat des ménages accélère nettement (+0,8 % après +0,2 %). Mesuré par unité de consommation pour le ramener à un niveau individuel, il accélère également (+0,7 % après +0,1 %).

Au deuxième trimestre 2017, la consommation des ménages en volume se redresse moins nettement que leur pouvoir d’achat, de sorte que leur taux d’épargne augmente, de 0,4 point : il s’établit à 14,5 % de leur revenu, après 14,1 %.

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