Exclusion normative : des multinationales évincées de certains portefeuilles de gestion

Dans le cadre de sa dernière étude Novethic fait le point sur l’exclusion normative. Détails chiffrés d’un mouvement responsable qui se généralise dans les stratégies d’investissement...

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Les entreprises peu responsables non plus la cote !

Le centre de recherche de Novethic publie la première étude réalisée sur l’influence que peuvent avoir des investisseurs responsables en excluant de leur portefeuille des multinationales controversées pour violations des droits humains.

Les listes noires publiées par 19 investisseurs d’Europe du Nord gérant 1.500 milliards d’euros ont été analysées pour comprendre leurs modes d’action et les entreprises ciblées.

Cette étude montre que certains investisseurs sont prêts à refuser d’être actionnaires d’entreprises associées à des risques sociaux qui leur semblent trop élevés.

L’exclusion normative se développe en Europe du Nord

Cette pratique d’investissement responsable concerne des volumes d’actifs croissants.

Elle a progressé de 54% en Europe entre 2009 et 2011 pour atteindre plus de 2.340 milliards d’euros d’après Eurosif.

D’abord mise en place dans les pays du Nord à l’image de la politique de l’emblématique fonds norvégien, l’exclusion normative associée à l’engagement actionnarial est devenue la pratique dominante des grands fonds de pension néerlandais.

Les listes noires d’une petite dizaine d’entre eux gérant 300 milliards d’euros d’encours sont analysées dans l’étude publiée par Novethic.

En France, 136 milliards d’euros étaient soumis à un filtre normatif en 2010, 1.300 milliards d’euros fin 2012, soit près de dix fois plus.

Etude complète sur le site de Novethic

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