Marché de la forêt 2008

Laurent Piermont, président-directeur général de la Société Forestière et André Barbaroux, directeur général de la Fédération Nationale des Safer, ont présenté lundi 26 mai l’indicateur 2008 du marché des forêts en France.

L’étude, réalisée par Terres d’Europe-Scafr, la Fédération Nationale des Safer et la Société Forestière présente un marché dynamique, un investissement alternatif remarquable face au spectre de la crise financière.

Marché de la forêt, chiffres

L’embellie des prix se poursuit, En hausse de 7,1 % en 2008, le prix des forêts poursuit sa progression, initiée dès 1997, avec une progression de 76,3 % en dix ans. Le volume d’échange est au plus haut avec 14 000 transactions portant sur une surface de 118 000 ha. Il se rapproche des sommets enregistrés en 1990 avec une valeur de marché représentative de 1,3 milliard d’euros.

Le prix des forêts non bâties augmente, cette progression étant liée à la hausse conjuguée du prix de la terre et du prix du bois au cours de ces dernières années. Si la crise ne s’est pas répercutée sur le nombre de transactions bâties jusqu’à l’automne 2008, les indicateurs de la fin de l’année se sont révélés plus moroses. Pour sa part, La valeur des biens bâtis diminue, en raison de la récession du marché de l’immobilier urbain.

Marché de la forêt, alternative à la crise

Du fait de ses fondamentaux, la forêt complète la gamme des supports accessibles aux investisseurs. Les dispositifs fiscaux favorables à ce type de placement, ainsi que la possibilité d’agir pour réduire les conséquences des événements climatiques extrêmes, viennent conforter le fait que la forêt se positionne plus que jamais, dans une conjoncture économique et financière incertaine, comme un placement alternatif.

Marché de la forêt, fiscalité

Marché de la forêt, patrimoine protégé

André Barbaroux, directeur général de la Fédération Nationale des Safer, a souligné que, depuis leur origine, les Safer ont mené des opérations de restructurations forestières exemplaires dans des petits comme dans des grands massifs. Aujourd’hui, alors que 83 % des propriétaires détiennent 30 % du patrimoine forestier privé, en lots de 1 à 10 hectares, les Safer favorisent par leurs interventions foncières la mobilisation de la ressource forestière.