
Les Restos du Cœur : ouverture ce 21 novembre, trop de demandes, des refus à contre-coeur
La 29 ? campagne d’hiver des Restos du cœur débute ce mardi 21 novembre sur fond d’inflation et d’explosion du nombre de demandes de bénéficiaires.
L’enquête annuelle de Novethic sur le marché français de l’ISR mesure sa taille exacte, le rapport évoque 68,3 milliards d’euros d’encours pour 2010, une croissance forte de l’ordre de 35 %, détails...
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L’enquête annuelle de Novethic sur le marché français de l’ISR mesure sa taille exacte, le rapport entre investisseurs particuliers et institutionnels, les parts respectives de l’épargne salariale, des [a[fonds]a] ISR et des mandats de gestion. Avec 68,3 milliards d’euros d’encours pour 2010, la croissance reste forte, de l’ordre de 35 %.
Le centre de recherche ISR de Novethic publie le 28 avril 2011, les chiffres de son enquête annuelle auprès des acteurs du marché français de l’ISR. Après avoir dépassé les 50 milliards d’euros en 2009, les encours ISR grimpent à 68,3 milliards d’euros à fin 2010, soit une progression de +35%. Durant la même période, le marché global français progressait vingt fois moins vite (+1,7% d’après l’Association Française de Gestion financière).
Contrairement à l’année dernière, qui avait enregistré des renversements de tendance comme le regain de forme des investisseurs particuliers, la croissance de 2010 est relativement homogène par type d’investisseurs et par type de gestions. La part des investisseurs particuliers reste stable à 30% du marché (31% en 2009) contre 70% pour les institutionnels. La gestion collective (les [a[fonds]a] ouverts) progresse légèrement de 57% en 2009 à 59% en 2010, contre 41% pour la gestion dédiée (mandats donnés par des investisseurs institutionnels pour gérer des encours en ISR).
La gestion collective a connu une croissance de +39%, essentiellement due à la conversion de quelques grands fonds à l’ISR. En effet, la performance financière des fonds a eu une contribution marginale (+0,5 milliards d’euros) moins important qu’en 2009 (+1,6 milliards d’euros). Le constat est plus mitigé pour la collecte des fonds, qui passe de +3,4 milliards d’euros en 2009 à -2 milliards d’euros en 2010.
Les souscriptions sur les fonds obligataires et diversifiés (+500 et +250 millions d’euros respectivement) ne parviennent pas à compenser la décollecte massive des fonds monétaires (-2,35 milliards). La croissance positive du marché repose donc pour l’essentiel sur la conversion à l’ISR de fonds existants. Elle représente +10,4 milliards d’euros.
Avec une croissance de +47%, l’épargne salariale ISR s’établit à 9,6 milliards d’euros et représente désormais plus de 18% des encours d’épargne salariale diversifiée, contre 13% il y a un an. Un euro sur 6 placé en épargne salariale est ISR et c’est important puisque c’est le seul vrai marché dynamique de commercialisation de l’ISR auprès d’épargnants particuliers.
L’intégration ESG, des pratiques de plus en plus structurées
Au-delà de la progression des encours des fonds ISR, l’enquête montre également une diffusion croissante de la prise en compte de critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) dans la gestion sans pour autant donner lieu à l’utilisation systématique de ces critères. Trois approches sont recensées : la mise à disposition d’informations extra-financières pour l’ensemble des équipes de gestion (elle concerne plus de 2500 milliards d’euros), l’organisation d’échanges réguliers entre équipes financières et ISR qui permettent de diffuser la culture ESG.
Enfin, la notation ex post est en forte progression en 2010. Cette pratique consiste à évaluer la note ESG globale d’un portefeuille existant qui n’est pas soumis à des contraintes ISR. Elle concerne au moins quinze sociétés de gestion et plus de 500 milliards d’euros d’encours, contre un peu plus de 100 milliards d’euros en 2009.
L’alliance de politiques de conversion de fonds existants au sein de grandes sociétés de gestion et du développement de démarches d’intégration ESG de plus en plus structurées permettent d’imaginer que dans les années à venir le poids et l’importance stratégique de l’ISR devraient continuer à se développer à un rythme soutenu.
La 29 ? campagne d’hiver des Restos du cœur débute ce mardi 21 novembre sur fond d’inflation et d’explosion du nombre de demandes de bénéficiaires.
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