L’épargne de précaution, objectif prioritaire pour 85% des Français
La constitution d’une épargne de précaution constitue toujours un objectif prioritaire pour plus de 85% des Français.
Pionnière de la finance solidaire, la coopérative Garrigue, spécialisée dans l’apport en fonds propres aux entreprises innovantes répondant à des enjeux sociaux ou environnementaux, fête cette année son 25ème anniversaire.
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C’est en juillet 1985 qu’un petit groupe de militants revendiquant une pratique maà®trisée de l’économie crée Garrigue, première structure nationale de capital risque solidaire. Sa finalité : soutenir des entreprises vertueuses en créant un lien entre des épargnants attentifs à l’utilisation de leur argent et des entrepreneurs innovants qui relèvent des défis sociaux ou environnementaux.
Depuis sa création, la coopérative de finance solidaire a fait du chemin. Garrigue a permis à plus de 160 entreprises de créer ou développer des activités à forte plus-value sociale et environnementale. Des projets porteurs de sens ont ainsi vu le jour, favorisant notamment l’insertion de personnes éloignées de l’emploi, la revitalisation de territoires en difficultés, le respect de l’environnement ou encore l’amélioration des relations Nord / Sud. Plus de 3 millions d’euros ont déjà été investis par Garrigue dans ces activités, contribuant à la création ou consolidation de plus de 3 600 emplois. Avec un ratio d’un emploi créé ou consolidé pour 1 000 € investis, Garrigue est un excellent générateur d’emplois.
Du secteur bio à l’insertion en passant par le commerce équitable et le développement local, les entreprises soutenues par Garrigue ont des profils divers. Les premières éco-entreprises des années 80 ont déjà bénéficié du soutien de Garrigue. C’est notamment le cas d’Ardelaine, d’Arcadie, d’Andines ou encore des Nouveaux Robinson.
En développant une filière complète autour de la laine allant de l’élevage de moutons à la vente de vêtements et d’articles de literie, Ardelaine a su redynamiser une zone délaissée d’Ardèche. « Nous nous sommes tournés vers Garrigue au moment o๠nous avions besoin d’investir  », explique la co-fondatrice d’Ardelaine, Béatrice Barras. « Les 14 000 € apportés par Garrigue en 1986 nous ont permis d’acheter des machines pour moderniser notre atelier de tricotage et de confection et les 16 000 € en 1990, nous ont aidés à investir dans la création d’un musée.  » Aujourd’hui la Scop travaille la laine de 230 éleveurs, son musée attire 15 000 visiteurs par an et ses activités concernent 45 salariés. Ardelaine s’est vue décerner le trophée Rethink en mars 2010 par HEC Paris et Les Ateliers de la Terre pour l’ensemble de ses activités économiques, pédagogiques et culturelles axées sur la valorisation de la laine.
Garrigue prépare la relève en finançant et accompagnant de jeunes entreprises offrant de nouveaux services : mode bio et éthique, barbecues solaires, boulangeries et chocolateries d’insertion, couches lavables bio, véhicules partagés…
Créée en 2006 par un jeune diplômé de l’ESSEC, la chocolaterie d’insertion Puerto Cacao s’est structurée autour de la filière de cacao équitable que le créateur a montée lui-même au Venezuela à la fin de ses études. « Garrigue a été le premier acteur institutionnel à nous suivre dès l’amorçage du projet, ce qui a permis de gagner la confiance d’autres partenaires financiers  », indique Guillaume Hermitte, le gérant de Puerto Cacao. « Au-delà du financement, l’accompagnement de Garrigue m’aide à développer mon activité.  » Aujourd’hui Puerto Cacao vend des chocolats équitables dans ses deux boutiques à Paris. Selon la saison, les clients peuvent déguster sur place des chocolats chauds ou des glaces confectionnées par des salariés en insertion.
Depuis 25 ans, Garrigue construit son développement sur le financement et l’accompagnement de projets plaçant l’être humain au cœur de ses préoccupations et inscrits dans la sphère de l’économie réelle. A l’heure o๠les pouvoirs publics se tournent vers le secteur de l’économie sociale et solidaire pour y chercher des solutions de sortie de crise, Garrigue a déjà pris une bonne longueur d’avance. La coopérative entend poursuivre sur sa lignée, c’est-à -dire rester sur le fil de l’innovation en soutenant des projets créatifs et visionnaires, en réponse à des besoins émergents non couverts par le marché. Le sociétariat de Garrigue est en constante augmentation. Ses actions peuvent continuer à séduire tant les particuliers (90 % de son sociétariat actuel) que les structures de la finance solidaire. Garrigue voit le futur avec optimisme.
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