
PRODURABLE, 16e édition, le salon des solutions en faveur de l’économie durable, du 12 au 13 septembre 2023
PRODURABLE est le plus grand rendez-vous européen des acteurs et des solutions en faveur de l’économie durable.
Les cryptomonnaies semblent passionner les Français. Les buralistes acceptent donc de commercialiser des coupons convertibles en bitcoin ou en ethereum à partir de janvier 2019. Ces coupons seront échangeables sur la plateforme d’échanges KeplerK. Inutile de dire que le risque financier est juste énorme pour les acquéreurs de tels coupons. Les cryptomonnaies faisant l’objet actuellement de spéculations agressives, à la hausse, comme à la baisse.
Publié le par à 0 h 0
Les cryptomonnaies sont des actifs très volatils. La spéculation fait rage, à la hausse pour pousser le cours du bitcoin en dollar américain à son plus haut, proche des 20.000$ pour le faire chuter à moins de 5.000$, tout aussi rapidement. Les particuliers prennent donc un risque important de perte de capital en achetant de tels cryptoactifs.
La Banque de France, méfiante à l’égard de la cryptomonnaie, n’est pas associée à cette démarche. Les bureaux de tabac vont vendre, à partir du 1er janvier 2019, des coupons convertibles en bitcoin ou en ethereum, autre monnaie virtuelle sans que la Banque de France ait eu à leur fournir son autorisation, annonce la Confédération des buralistes. Ces coupons seront émis par la société Bimedia, qui fournit des terminaux d’encaissement aux bureaux de tabac, permettant notamment de vendre des produits dématérialisés (cartes de paiement, recharges de crédit téléphonique…). Elle a signé un accord avec la plateforme KeplerK qui propose des cryptomonnaies, a indiqué la confédération.
« Contrairement à ce qui a été affirmé ce matin par certaines stations de radio, sans vérification préalable, aucune convention n’a été signée afin de permettre la vente de bitcoin dans les bureaux de tabac  », a ainsi assuré la Banque de France mercredi. « Aucun accord n’est par ailleurs discuté ni envisagé sur le sujet  », a ajouté l’institution, rappelant avoir alerté à plusieurs reprises les usagers sur le caractère hautement « spéculatif  » des crypto-actifs.
Au terme de cet accord, les buralistes vont, « à compter du 1er janvier, commercialiser des coupons de 50, 100 ou 250 euros convertibles sur le site KeplerK, en bitcoins ou en ethereum  », a précisé un porte-parole. Des propos repris par le Parisien dans son édition du jour.
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a mis en garde à plusieurs reprises depuis un an sur le caractère spéculatif du bitcoin, niant qu’il s’agisse d’une monnaie ou même d’une cryptomonnaie.
« Sa valeur et sa forte volatilité ne correspondent à aucun sous-jacent économique et ne sont la responsabilité de personne  », a-t-il notamment assuré, estimant que ceux qui investissent dans le bitcoin le font « à leurs risques et périls  ».
PRODURABLE est le plus grand rendez-vous européen des acteurs et des solutions en faveur de l’économie durable.
Les baromètres de l’épargne responsable LBP/Cashbee Opinion Way se suivent et se ressemblent : les épargnants méconnaissent toujours autant les (...)
La crainte de subir le greenwashing serait en hausse, principal frein à de nouveaux investissements sur des placements durables.
La finance solidaire poursuit sa croissance et continue de séduire les Français, qui sont plus que jamais en quête de sens pour leur argent.
Déjà quatre décennies que la finance, menée par des acteurs engagés et avant-gardistes tel que le Crédit Coopératif, est au service de l’intérêt (...)
La NEF a des souhaits d’indépendance et vise à devenir une banque indépendante, non adossée à un groupe bancaire.
Le taux du livret A est passé de 0.50% à 2% en l’espace de 18 mois. Si les épargnants s’en frottent que modestement les mains, pour les (...)
L’application d’épargne Cashbee lance 4 nouveaux placements parmi les plus plébiscités par les épargnants français.
Le succès du PER assurance se confirme. L’objectif, jugé pourtant très ambitieux du gouvernement, d’atteindre 20 milliards d’euros d’encours en (...)