
PRODURABLE, 16e édition, le salon des solutions en faveur de l’économie durable, du 12 au 13 septembre 2023
PRODURABLE est le plus grand rendez-vous européen des acteurs et des solutions en faveur de l’économie durable.
Alors que l’acte 3 du grand débat national voulu par Emmanuel Macron est lancé, phase de recueil des bonnes idées des Français, le gouvernement en profite pour publier quelques informations sur les dépenses publiques et leur répartition. En 2017, les dépenses publiques ont battu un nouveau record, 56.50% de la richesse annuelle du pays. Le gouvernement a donc donné quelques éléments concernant ces dépenses, suffisamment pour les contribuables pour savoir o๠part l’argent de leurs impôts.
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Le grand débat national est dans sa phase de consultation des Français sur les 4 thématiques proposées. Les dépenses publiques étant sans doute le thème le plus cher aux contribuables. Les bonnes idées peuvent être recueillies en ligne sur le site officiel du grand débat, et ce jusqu’au 15 mars 2019.
C’est déjà un bon point, les impôts collectés en France ne partent pas dans les poches des politiques ! (sic) Une nouvelle fois la France se voit décerner le titre de championne des pays de l’OCDE pour la dépense en matière de protection sociale. Notre pays dépense 31.7% de sa richesse, chaque année en pensions de retraites et en dépenses de santé. Les retraités français sont parmi les mieux traités au monde, le taux de pauvres étant parmi les plus faibles constatés. Difficile à croire quand nos retraités descendent dans la rue afin de tenter de préserver leur pouvoir d’achat, mais les faits sont là . La situation est donc pire ailleurs. Ce n’est pas une raison pour ne pas la changer en France.
Le niveau de vie des 20% des Français les plus pauvres est augmenté de près de 75 % grâce à la redistribution. Leur revenu mensuel moyen passe de 560 € à 960 € sous l’effet de la redistribution. Cette redistribution repose principalement sur : les prestations et aides sociales (allocations familiales et minima sociaux comme le RSA (revenu de solidarité active), le minimum vieillesse, l’allocation adultes handicapés, allocations logement) ; la progressivité de l’impôt, c’est- à -dire le fait que plus votre revenu est important, plus le taux d’imposition qu’on y applique est élevé. Par exemple, l’impôt sur le revenu n’est payé que par 44 % des ménages et, parmi ces 44%, ceux qui ont des revenus plus élevés sont soumis à des taux d’impôts plus élevés.
En 2017, pour 100 € perçus par les administrations publiques, elles ont dépensé 105 €. Les finances publiques de la France sont marquées par le niveau de dépense publique le plus élevé des pays développés lorsqu’il est rapporté au produit intérieur brut (PIB). La dépense publique s’est élevée à 56,5 % du PIB en 2017. Pour financer ces dépenses, nous avons recours aux impôts et aux cotisations sociales, qui constituent ce qu’on appelle les « prélèvements obligatoires  ». Le taux de prélèvements obligatoires en
France s’est élevé à 45,3 % de PIB en 2017. Il est en hausse constante depuis 50 ans et est aujourd’hui le plus élevé des pays riches. Cela signifie que près de la moitié de la richesse produite est prélevée par l’Etat, la sécurité sociale et les collectivités locales.
Anecdote actuelle : les dégradations subies par les radars automatiques de contrôle de vitesse engendrent 550 millions d’euros de pertes directes au budget de l’État, entre recettes perdues sur les infractions (500 millions d’euros), frais de remise en service des radars (50 millions d’euros) et évidemment sans compter les frais indirects pour la société avec les accidentés de la route, liés à la sur-vitesse...
La France dépense plus en intérêts aux banques pour le paiement de sa dette qu’en budget de Recherche. Pourquoi ne pas chercher à réduire cette dette ?
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