Croissance de l’économie française revue à la hausse par l’INSEE : 1.90% pour 2017

Première depuis 6 ans, le niveau de la croissance française est revue à la hausse, à 1.90%. L’Insee a revu mardi à la hausse sa prévision de croissance à 1,9 % cette année et l’économie française devrait garder ce rythme début 2018.

Publié le  à 0 h 0

Prévision de croissance de 1.60% revue à la hausse à 1.90%

L’Insee a revu mardi à la hausse sa prévision de croissance à 1,9 % cette année et l’économie française devrait garder ce rythme début 2018. L’Insee s’attend à ce que « la France garde la cadence  » au premier semestre de l’an prochain. La progression de l’activité économique devrait être de 0,5 % au premier trimestre 2018 puis 0,4 % au deuxième.

Un choc fiscal de plus de 4 milliards d’euros dès le 1er janvier 2018

La reprise de la croissance économique en France sera-t-elle suffisant forte pour absorber le choc fiscal de début janvier ? Avec la hausse de la CSG, l’économie française devrait être suffisamment vigoureuse pour absorber tous les impacts fiscaux (CSG, IFI).

2018, le chômage reste toujours le facteur inquiétant

L’INSEE anticipe un maintien de la cadence début 2018 qui ne fera toutefois que légèrement décroà®tre le taux de chômage. Ce dernier, structurellement, reste très élevé.

 300.000 emplois non fournis

Les entreprises auraient abandonné la création de 300.000 postes, faute de pouvoir recruter la personne adéquate. D’un autre côté, plus de 5 millions de chômeurs... Cherchez l’erreur.

Un PIB en hausse de 0,6 %

Dans sa note de conjoncture trimestrielle, l’organisme public a encore rehaussé sa prévision de 0,1 point, se montrant plus optimiste que le gouvernement, la Banque de France, la Commission européenne et les autres organismes internationaux.

Dans le détail, le PIB devrait ainsi augmenter de 0,6 % sur les trois derniers mois de l’année, puis progresser de 0,5 % au premier trimestre 2018. Il devrait ensuite légèrement ralentir à 0,4 % au deuxième trimestre. A ce rythme, l’« acquis de croissance  » - c’est-à -dire le niveau que le PIB atteindrait si l’activité ne progressait pas sur les deux derniers trimestres de 2018 - s’établirait à fin juin à 1,7 %, laissant donc augurer un bon chiffre sur l’ensemble de l’année.

À lire également