Prélèvement à la source / année fiscale blanche en 2017 : c’est mort !

C’est fait, plus aucun candidat à la présidentielle ne souhaite maintenir la mise en application du prélèvement à la source au 1er janvier 2018. Son pendant sympathique, l’année fiscale blanche sur les revenus des traitements et salaires, tant attendue, s’envole donc pour les contribuables.

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La mise en place du prélèvement à la source s’accompagne d’une aubaine : la non imposition des revenus catégoriels des traitements et salaires l’année précédent sa mise en place. Mais voilà , la mise en place du prélèvement à la source pour 2018 a pris du plomb dans l’aile.

Il ne restait que Macron comme défenseur de la mise en place du prélèvement à la source, c’est mort !

Même Emmanuel Macron renonce à la mise en place du prélèvement à la source au 1er janvier 2018. Il juge que les services de Bercy ne seront pas suffisamment prêts. Ainsi, s’il se dit prêt à tester le système pendant une année, ce sera, après son élection, donc pour l’année fiscale 2018. Dans une année donc.

Année fiscale blanche : des préparatifs remis à plus tard

Si pour les salariés, la mise en place du prélèvement à la source est peu impactant, il n’en est pas de même pour les TNS. Ces TNS (Travailleurs non salariés) et les professions libérales s’étaient préparés activement afin d’optimiser, dans le respect des règles dictées, leurs rémunérations sur 2017. Un effet d’aubaine limité à la moyenne de leurs revenus sur les deux dernières années.

Optimisation : si les règles restent identiques, augmenter son salaire en 2017 est pertinent

Si la règle de limitation d’effet d’aubaine est reprise en l’état, c’est à dire fixé à la moyenne des revenus des deux dernières années, les professions libérales auront donc tout le loisir d’augmenter leurs revenus sur 2017, afin de faire progresser leur moyenne de revenus, pour 2018.

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