Lancement de la table ronde nationale pour l’efficacité énergétique

L’accident de Fukushima, le débat sur les gaz de schiste, ou encore la décision de l’Allemagne de sortir du nucléaire relancent avec force le débat sur nos modèles énergétiques...

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L’accident de Fukushima, le débat sur les gaz de schiste, ou encore la décision de l’Allemagne de sortir du nucléaire relancent avec force le débat sur nos modèles énergétiques. A cette actualité s’ajoutent la hausse inexorable du prix du baril de pétrole et la lutte contre le changement climatique. L’ensemble de ces enjeux consacre l’adage que la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas.

C’est pourquoi, à la demande du Président de la République, Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, ministre de l’Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, en présence de Benoist APPARU, secrétaire d’État chargé du Logement, Thierry MARIANI, secrétaire d’État chargé des Transports, et Philippe VAN DE MAELE, président de l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Énergie (ADEME), ont ouvert aujourd’hui le chantier de l’efficacité énergétique.

Il permettra d’approfondir les mesures déjà prévues par le Grenelle de l’Environnement et d’explorer de nouveaux gisements d’économies d’énergie.

En effet, le Grenelle a déjà mis en place un ensemble d’outils pour réduire les consommations, mais il est possible et nécessaire d’aller encore plus loin. Ainsi, dans le bâtiment, les rénovations thermiques doivent être dynamisées en renforçant les mécanismes de garantie ou de financement tels que l’éco-PTZ, le crédit impôt développement durable, ou encore le contrat de performance énergétique. Par ailleurs, en encourageant plus encore la performance énergétique dans les transports et l’industrie, il serait possible de doubler les économies d’énergie de ces secteurs à l’horizon 2020. Au total, par rapport au Grenelle, le surplus potentiel d’économies pour les ménages et les entreprises est de 6 Md €.

Dans l’esprit du Grenelle, les travaux de la table ronde nationale pour l’efficacité énergétique seront organisés autour de trois axes :


 La réduction de la facture énergétique des ménages.
 L’amélioration de la compétitivité des entreprises.
 Le rôle moteur et l’exemplarité de l’Etat en matière d’efficacité énergétique.


Les trois groupes de travail, présidés respectivement par Michèle PAPPALARDO, Pierre-François MOURIER et Alberic de MONTGOLFIER, seront composés par des représentants de 7 collèges : l’Etat, les collectivités locales, les organisations non gouvernementales, les employeurs, les salariés, les consommateurs-usagers et des personnalités qualifiées. Les groupes seront chargés de formuler des propositions qui devront déboucher d’ici mi-décembre sur des mesures concrètes, applicables dès début 2012. Le coup d’envoi officiel de la table ronde sera donné le 15 juin prochain.

«  Chaque ménage consacre aujourd’hui en moyenne plus de 2.500 euros par an en chauffage et en carburant, une facture qui ne peut qu’augmenter si l’on ne repense pas notre modèle énergétique en profondeur. L’amélioration de l’efficacité énergétique est un enjeu primordial, non seulement pour réduire la facture énergétique des ménages, mais aussi pour accroà®tre la compétitivité des entreprises, répondre aux défis du changement climatique et conserver notre indépendance énergétique. C’est également une opportunité pour les entreprises françaises de développer leur savoir-faire en matière d’innovations au service des économies d’énergie  » a déclaré Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET.

Source ministère de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement

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