IFOP : Luxe et développement durable

En tant que partenaire études de la seconde édition du salon, l’Ifop animera le 6 mai prochain une conférence inédite au Salon 1,618, sur le thème du Développement durable et du Luxe. En attentant ce rendez-vous, l’Ifop vous livrer un avant-goût du contenu de ses réfelxions qui seront développées au Salon...

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Luxe et développement durable : Mariage de raison ?

Tout pourrait laisser croire que Luxe et Développement Durable sont incompatibles. Quand l’IFOP interroge les consommateurs français sur le degré d’association entre le Luxe et le Développement Durable, le Luxe reste le dernier de la classe, au même titre que les groupes pétroliers ou les banques.

C’est dire le chemin qu’il reste à parcourir pour le secteur du Luxe. C’est vrai que le Luxe est encore pour beaucoup associé à l’univers de l’argent, du superficiel, de l’exclusion, de l’addiction… voire de la provocation. Autant de dimensions contradictoires avec les valeurs que prône le développement durable comme l’éthique, le respect, la modération , la sagesse. Less is more… et pourtant !

Le consommateur du luxe sensible au développement durable …

Lorsqu’on interroge les consommateurs sur leur degré de sensibilité au développement durable, il en ressort que les individus qui disposent de moyens financiers supérieurs sont ceux qui sont le plus conscients des enjeux du développement durable.

A la question "Avez-vous déjà entendu parler du développement durable ?", les personnes appartenant aux 25% des foyers les plus aisés savent tous ce que développement durable veut dire. Ils sont 98% à en connaitre le sens et à en comprendre les enjeux. Il faut dire que leur position sociale facilite l’accès à l’information. …et prêt à investir pour des produits et services proposant des bénéfices éthiques. 47% des personnes appartenant aux foyers aisés (top 25) sont prêts à dépenser plus pour un produit ou un service respectant les valeurs du Développement Durable.

C’est un clivage important entre les populations aisées et celles qui le sont moins. Ces dernières plus tendues sur la question du pouvoir d’achat sont seulement 33 % à accepter l’idée de payer plus cher un produit ou un service DD, considérant pour 67% d’entre elles qu’un produit ou un service DD doit être, soit au même prix, soit moins cher pour les intéresser.

L’observatoire Ifop Trends, cahier de tendances, récemment développé sur le Luxe montre que de plus en plus d’acteurs du Luxe cherchent à capter cette tendance vers une consommation plus éthique et plus responsable.

Source IFOP

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